Dernière course alsacienne de l'année, la corrida de la Saint-Sylvestre est aussi la plus vieille corrida de France
(40ème édition en 2007). Organisée par le CSL Neuf-Brisach, elle a été créée en 1968 et fut d'abord courue dans les rues
de Neuf-Brisach. En 1973, elle "déménage" dans le village viticole de Kientzheim, près de Kaysersberg. Mais après la vente du château du Reichenstein,
où se déroulait les inscriptions et la remise des prix, les organisateurs décidèrent de revenir dans la cité de Vauban qui avait vu naître
la corrida.
La corrida à Neuf-Brisach (de 1968 à 1972, puis depuis 2007)
La corrida longue de 6,5 km consiste à faire 5 fois le tour du circuit concocté par Jean-Ritzenthaler et son équipe.
Chaque tour vous fera contourner une première fois la place d'armes au centre de la ville, puis vous faites
le tour de l'église, avant de refaire le tour de la place dans le sens inverse. Et pour finir vous contournez la mairie pour revenir au point de départ.
Fidèle au tracé de Kientzheim, chaque tour fait un peu plus d'un kilomètre avec de nombreux virages nécessitant sans cesse des relances. A noter
que lors du contournement de la place, les concurrents se croisent et peuvent ainsi s'encourager...
La corrida à Kientzheim (de 1973 à 2006)
Plusieurs courses étaient organisées lors de ce dernier dimanche de l'année à Kientzheim. On commencait par un 4,5 et un 7 km marche, puis
par une course populaire de 4,5 km, suivie de la course des jeunes. Enfin, on terminait par la course reine de 7 km.
Pour cette dernière, il s'agissait de faire 6 tours d'un peu plus d'1 km (1x 1100 m + 5x 1180 m). On courait sur pavés et rues
asphaltées. Comme toutes corridas, il y avait pas mal de virages à angle droit, ce qui demandait pas mal de relances ; mais le public était
présent tout le long du parcours.
A noter que le record restera détenu par Fernand Kolbeck (en 20'38''), mais à l'époque, il y avait une course
réservée aux "super-As" capablent de terminer le parcours en moins de 24 min. Ainsi, il n'y avait pas de dépassements, ce qui
pénalisent aujourd'hui les meilleurs. Pierre Joncheray, l'élève de Kolbeck, a déjà tenté à plusieurs reprises de battre le
record de son mentor, mais échoua à quelques secondes.