J'ai bientôt 40 ans. Je cours depuis l'adolescence mais vraiment régulièrement depuis une petite dizaine d'années. J'ai commencé sur des courses sur route, d'abord 5km puis 10, puis des semis... et au fur et à mesure, j'ai pris le goût de la durée et de la course nature, hors des routes. Ayant un mari qui pratique l'ultra, ça aide ! Aujourd'hui, j'affectionne les épreuves type trail de moyenne distance (40-60 km), même si je souhaiterais un jour courir un long voire un ultra. Mais je préfère y aller petit à petit. J'ai le temps, je rentre à peine dans la catégorie V1 ! Mon milieu de prédilection est la forêt ou la montagne, j'aime quand ça grimpe fort ! Mon plus beau souvenir de course à pied ? Il y en a tellement, c'est difficile de choisir ! Je dirais que c'est lors du cross du Mont-Blanc il y a trois ans : nous avons couru sous une pluie battante tout du long et l'arrivée à la Flégère, par 2°C, à la limite de la neige, me laisse un souvenir à la fois très dur mais aussi de totale exaltation ! Et je comprends mieux le bonheur que l'on peut retirer des difficultés vécues lors d'un ultra-trail. |
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En effet, si de prime abord ces activités semblent plutôt "nature", leur popularité grandissante tend à générer de plus en plus de nuisances. Mais il faut aussi voir ces manifestations sportives comme de formidables opportunités d'agir et de sensibiliser le grand public (les traileurs sont parfois accompagnés de leur famille). En matière de gaz à effet de serre, ce qui a le plus gros impact, ce sont les déplacements. Du coup, pour les courses plutôt locales, les organisateurs auront intérêt à favoriser les coureurs venant sur la course en mode doux : vélo (pour l'échauffement et le retour au calme), covoiturage (pour le côté convivial) ou pourquoi pas, le train. Pourquoi ne pas offrir un petit cadeau ou un tarif préférentiel pour ceux qui optent pour ces modes de transport différents ? Tout le monde y gagne au final, quand on voit les perturbations que causent les nombreux véhicules dans les villes organisatrices, et le tracas que peut causer la recherche d'une place de stationnement. Ensuite, une autre importante nuisance peut provenir des déchets : là aussi, organisateurs et participants ont leur rôle à jouer. Ravitaillements avec des produits locaux, non suremballés ou le plus possible en vrac, limitation voire suppression des bouteilles plastiques, ... voilà quelques actions pour les organisateurs. Quant aux participants, eux aussi peuvent limiter les déchets en faisant, pourquoi pas, leurs propres barres énergétiques et gel (beaucoup de recettes existent sur internet), et en privilégiant celles qui ne sont pas suremballées. Et bien sûr, respecter les zones de propreté des ravitaillement, et en-dehors de celles-ci, garder ses déchets sur soi. (Cela va de soi mais on voit encore tellement d'emballages de gels et barres par-terre en course ...). Je m'arrête là mais il y aurait encore beaucoup de conseils simples à donner ! |
En effet, cette idée me trottait dans la tête depuis un moment. J'ai toujours aimé courir et je voulais aussi donner une dimension "utile" à ma passion. Cette année, je vais enfin pouvoir concrétiser cette volonté, puisque je vais courir l'OCC (Orcières-Champex-Chamonix, 53km pour 3300 D+) sous les couleurs d'un "dossard solidaire", au profit de l'association "Le Rire Médecin" (www.leriremedecin.org). Le travail de cette association est formidable et tous les fonds que j'ai collectés vont directement financer leurs actions. De plus, mon travail de collecte et le travail de communication que j'ai mené contribuent à la faire connaître. Mes amis qui me demandaient : "mais après quoi cours-tu ?" ont enfin la réponse : je cours "utile" ! Aujourd'hui, ma collecte est terminée et mon inscription en dossard solidaire à l'OCC est validée. Mais vous pouvez continuer à soutenir l'association, directement sur leur site internet. Et en plus, votre don est déductible des impôts sur le revenu ! |